mercredi 1 décembre 2010
Y'a-t'il un médecin de famille dans la salle?
Il est 7h25 a.m. et je vous écris ce billet assise dans la salle d'attente d'une clinique médicale. J'ai levé les enfants bien avant le soleil, les ai reconduits respectivement en catastrophe puis me suis dépêchée de me rendre à la clinique où j'espérais bien être la première arrivée. Hé bien non, même à cette heure, je suis 13ième! Espérons que ce chiffre ne me portera pas malchance en plus.
Pourquoi je suis à la clinique? Pour des petits soucis qui semblent bien annoncer, entre autres, une labyrinthite mais surtout à cause de notre système de santé insensé par moments. Oui, j'ai un médecin... réellement? Parce que même si j'en ai un, celui-ci ne prend plus de rendez-vous. Oui, vous avez bien lu, mon médecin ne prend plus de rendez-vous. Il nous faut donc être mis sur une liste d'attente (j'y suis depuis plus de 3 mois et on ne m'a toujours pas appelée) ou encore se pointer le jour où il fait de l'urgence, en l'occurrence aujourd'hui. Je me suis dit que tant qu'à me taper des heures d'attente entourée de gens qui vont peut-être me contaminer d'autres microbes dont je n'ai guère besoin, aussi bien que ce soit avec mon médecin à moi. Mais tout de même!!!
J'ai la chance d'avoir des enfants très en santé mais je touche du bois puisque médecin de famille ou pas, il semble bien qu'ils ont le temps d'entrer au Cégep avant qu'ils ne recroisent mon médecin "de famille"!
Alors que d'un côté on apprend que des médecins acceptent des pots-de-vin afin de devancer des opérations, que d'autres interprètent de façon erronée des mammographies et qu'on attend toujours que soit bâti ce fameux CHUM, je me demande comment on peut ne pas espérer avoir assez de sous pour pouvoir aller au privé. Parce qu'on le sait tous, là où il y a de l'argent, il y a souvent plus de service. Mais s'assurer de la santé de sa société, est-ce vraiment un "service"?
Alors j'attends... et je réfléchis. Et surtout, je pense à toutes celles et ceux qui n'ont pas la chance d'avoir ma santé ou encore celle de mes enfants et je leur souhaite que l'attente ne soit pas trop longue dans notre monde où le mot "patient" n'a jamais été aussi approprié qu'aujourd'hui.
* Je vous conseille de passer votre souris au Purell après avoir lu mon billet parce qu'ici, c'est un pour tous et tousse pour un!
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Pour les curieux : c'est bel et bien une labyrinthite qui m'affecte et ça peut durer des jours...ou des mois. Désormais, il faudra donc m'appeller "Bubble head" dis donc!
RépondreEffacerTellement vrai!
RépondreEffacerJ'ai retenu ton billet dans nos potins du dimanche!
http://www.la-mere-est-calme.com/2010/12/quand-dimanche-rime-avec-potinage.html
Je t'ai bien vue à Belles à bloguer, mais la journée a passé si vite que j'ai manqué de temps pour te saluer!
Merci Julie! On s'est en effet ratées samedi mais ce n'est que partie remise :)
RépondreEffacerPour ce qui est de la labyrinthite je suis guérie... grâce à un acuponcteur!!!