lundi 2 juin 2014

Avec pas de régime!



Quand on nous a demandé de parler de "Un monde sans régime" c'est sans aucune hésitation qu'on a répondu OUI!! à l'unisson.


Parce qu'on est des femmes alors oui, les régimes on connais  et oui, on s'en passerais!

Un monde sans régime de Cheerios Multi-grain, c'est une initiative visant à encourager les femmes à développer leur estime de soi en faisant partie de la solution en tant que modèle d’un mode de vie sain et équilibré.

Des chiffres qui parlent!
Selon un récent sondage mené par Cheerios Multi-grain auprès des jeunes femmes de 10 à 17 ans, on constate que :

- 3 femmes sur 5 ont déjà suivi un régime;

- 52 % des filles obtiennent leurs renseignements sur les régimes et la nutrition auprès des membres de leur famille;

- 1 fille sur 5 suit présentement un régime.
Ouf, ça fait peur! Ayant toutes deux des filles, nous ne pouvons qu'espérer qu'eeels ne seront pas prises dans ce délire de régime qui a trop teinté nos propres vies. 
Annie, ex-ballerine, en avait long à dire sur le sujet...
 ***
Le régime selon Annie:

On s'en rend pas trop compte au début. On entend des choses comme "Ah, j'suis grosse" de la part de gens qui ne le sont pas. On entend parler de cuisses qui bougent, de grandeur de linge, on ne comprend pas trop tout de suite. 

Une fois, quand j'avais eue une grosse gastro,  ma mère m'a dit qu'au moins j'allais perdre quelques livres. Pas méchamment, elle n'avait même pas l'air de dire que j'avais besoin de perdre du poids, elle me faisait juste savoir que c'est quelque chose que plusieurs femmes pensent: "Tant qu'à être malade au moins..."


Ma mère a grandit en faisant du ballet classique. Moi aussi. Ce monde en est un très dur

 sur l'image du corps d'une fille. Quand j'ai auditionné pour l'École Supérieure de danse à 9 ans, on a noté tout mes défauts devant moi : j'ai 2 côtes qui ressortent trop d'un côté; j'ai un pied qui pointe un peu moins que l'autre à cause de quelques orteils; j'ai quelques os dans ma colonne qui ne sont pas exactement placés comme ils devraient être et, à ma surprise, j'ai l'os du pubis qui ressort plus que la normale. Et oui, ils ont parlé et pris des notes sur l'os du pubis d'une fille de 9 ans, devant elle. 

Au secondaire à Laurier puis à Pierre Laporte (en ballet), j'ai vécu quelques situations... disons... Ah! Jugez par vous même:


Quand j'ai surpris des filles en ballet de secondaire 1 à fumer en cachette, je suis allée les dénoncer. Et oui, j'étais à l'âge où j'avais peur pour leur vies et, comme on m'avais appris que les adultes étaientt responsables, j'ai fait mon devoir de consoeur de ballet en le rapportant. Le prof à qui je l'ai dit m'a répondu "My god dear, at least they're not eating". (... Voyons chère, au moins elles ne sont pas en train de manger)... Merci, prof!


On s'entend qu'elle m'a dit que c'était correct de fumer et ça nous aiderait à moins manger.
J'ai fumé pendant 6 ans. 

J'ai appris qu'il fallait manger 1200 calories par jour dans le cours de biologie de secondaire 3. J'ai pris la peine de demander si c'était les mêmes rêgles si on est un ado qui grandit et qu'on s'entraine 3 heures par jour et mon prof a répondu que oui... On s'entend-tu que "non" est la réponse à cette question? Que presque personne qui est en santé mange 1200 calories par jour s'ils font de l'exercise et bougent? Et bien nous avons dû écrire tout ce que nous mangions en une journée et calculer les calories. J'ai coupé de moitié ce que je mangeais et je l'ai écris. Et bien, j'ai appris que la moitié de ce que je mangeais était déjà presque 2000 calories et j'ai paniqué. Étant une ado, je voulais manger des bonnes choses, mais aussi manger des choses comme les grosses galettes d'avoine en vente à la cafétéria puis des chips et du chocolat de temps en temps. Quelque fois j'ai jeté mon lunch pour ne manger que la galette, ayant appris que tout les calories on la même valeur (encore là : Ben non!!!). 


Des fois, j'avais tellement faim à la fin de la journée que je mangeais des cochonneries de dépanneur simplement pour avoir l'énergie de me rendre chez nous.

C'est là qu'ont t commencé les maux de tête et l'envie de rester couchée à chaque seconde. Je me demande si mon alimentation y était pour quelque chose?

En plus, on se faisait peser toutes les semaines. Des fois le matin, des fois l'après midi mais il y avait toujours une recommandation: mange moins et/ou perd 3 livres et demi... parce que oui, c'était important. 


                         En tant qu'adulte, je ne veux pas que ma fille vive les mêmes problèmes.
                                    Je veux qu'elle soit forte, active, et qu'elle aime son corps.
                                                           Et ça, ça commence par moi!

Je fais de l’exercice comme je peux, je favorise les légumes et les fruits et je ne me dénigre pas! Si ma fille  me dit qu'elle trouve que mes fesses ou mes cuisses bougent beaucoup, je fais la petite danse du jell-o et je la fais rire. Je lui dit que j'aime mon corps comme ça et je lui parle des miracles que notre corps fait pour nous. Qu'il combat la maladie, qu'il répare les bobos, qu'il prend les vitamines dans notre bouffe pour nous rendre encore plus fort, etc. Je ne lui dit jamais qu'elle est grosse ou qu'elle va grossir. 


Je veux lui donner ce que je n'ai pas eu. Une appréciation de son corps dès les début, pas seulement après plusieurs années de travail sur son sois-même et après avoir eu des enfants. J'aurais tant aimé apprécier mon corps de jeune fille, de jeune femme, mais je passais mon temps à angoisser et à me demander si les gens se rendaient compte que j'avais pris 2 livres, ou si on voyait que je rentrais mon ventre toute la journée.


Je ne me sens pas bien passé un certain poids, mais je fais mes propres choix. Si ma fille demande pourquoi je mange mieux, ou je ne prends pas un deuxième morceaux de pizza, je vais lui dire que je ne me sens pas bien et que manger mieux va m'aider. Je ne veux pas qu'elle pense au poids du tout. D'autant plus que le poids est aléatoire. Ma soeur et ma cousine ont été de la même grandeur et grosseur plusieurs années mais pesait 15 livres de différence. 


Et maintenant, quand j'entends ma mère, encore mince et en forme à 65 ans, dire des affaires comme "I need this muffin like a hole in the head" (ce muffin est aussi bon pour moi qu'un trou dans la tête) je me désole. Je me dit: Mange-le pas! Ou mange-le en appréciant chaque bouchée. Mange-le pas en te sentant mal! Et apprécies ton corps! T'es la plus belle femme que je connaisse!
                                                                           ***


De mon côté, j'ai passé 25 ans de ma vie à essayer de perdre 15 livres. Qu'est-ce que j'Ai perdu?
Ben oui, 25 ans.  J'ai entendu cette blague je sais pus où mais mon doux qu'elle fait du bien à dire, essayez, vous allez voir!

Une autre chose qu'on vous encourage fortement à faire, c'est un petit vidéo, comme nous l'avons fait,  aider à créer un monde sans diète. En plus, vous pourriez gagner  une carte-cadeau de 100 $ chez Metro ainsi que des coupons de gratuité Cheerios

Faites le premier pas vers un mode de vie sain en faisant
la promesse d’abolir le mot régime au www.unmondesansregime.ca.

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