vendredi 26 octobre 2012

La patience n'est pas toujours un jeu.

Comme je vous l'ai raconté dans un précédent billet, je me suis récemment mise au jogging. Dans un autre billet, moins hop la vie celui-là, je vous ai fait part de ma séparation...

Déjà plus de deux mois que mon amoureux ne fait plus partie de ma vie et je dois avouer que la tristesse fait encore partie de mon quotidien. Heureusement, le jogging aussi. L'exercice physique est une des meilleurs façons de se changer les idées, c'est même réputé être un des meilleurs "anti-dépresseurs" naturel. Alors je joggue, encore et encore. Déjà plus de 60 kilomètre courus!



Je joggue toujours au même endroit et un matin sur trois environ, je vois cet oiseau sur l'Ile de la visitation. Un magnifique bihoreau gris qui a fait de ce petit bout de rivière son coin repas. Chaque fois que je le vois, je m'arrête et je l'observe. Non seulement parce que je le trouve magnifique mais aussi parce que j'admire sa patience. Je peux le regarder pendant près de 15 minutes sans qu'il ne bouge ou à peine. Il est là, et il attend. Un poisson j'imagine. Et il ne bronche pas. Chaque fois, je me dis que j'aimerais avoir la patience du bihoreau. Admettre et comprendre que parfois, il faut donner du temps au temps si on veut de bons résultats. Rien ne sert de se presser si c'est pour tout faire à moitié et se donner bien peu de chances de réussir. Mais je n'ai guère la patience du bihoreau, plutôt le contraire même. Ma mère m'a toujours appelé T.T.T pour Tout, Tout le temps, Tout de suite. Je n'ai pas de patience, sauf avec mes enfants. Heureusement pour eux, et encore, pas toujours.

Je suis une mauvaise patiente. Je voudrais me lever et passer à autre chose. Me coucher et ne pas y penser au point d'en faire de l'insomnie. Je voudrais ne plus avoir de peine, ne plus avoir ce sentiment de manque, ne plus me demander comment la vie peut continuer alors que le plan de mon futur a complètement changé . Mais le temps passe et j'ai encore ce trou dans mon cœur. Comme une plaie béante. Une séparation, c'est un des moments les plus difficiles dans la vie de l'être humain mis à part le deuil. Normal, une séparation, c'est le deuil d'un couple, le deuil d'un rêve, d'un idéal et d'un futur. Et la seule chose qui peut apaiser cette douleur, c'est le temps. S'armer de patience... s'armer jusqu'aux dents. Alors je continuerai de jogguer et de regarder mon beau Bihoreau en espérant qu'il me serve d'exemple. Parce que le temps arrange tout parait-il.
J'espère bien...

Donc si vous avez des trucs pour pratiquer la patience ou vous remonter le moral, je suis prenante. vaut mieux plus que moins, et le plus tôt sera le mieux...j'vous l'ai dit, je ne suis pas patiente :)

2 commentaires:

  1. La meilleure chose qui soit arrivée à mes impatiences est d'avoir commencé le yoga, avec une très bonne prof.
    Voilà, je te conseille le yoga...
    Bon courage à toi. Même sans patience, le temps peut être ton allié et toi ta meilleure amie.
    s.h.

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  2. Bonjour
    j'ai lu votre mai a evc bcp d'intéret et je compatis avec votre "trsitesse".
    Il faudrait essayer d avoir un projet qui vous prendrait bcp d e temps en plus des enfants. bref ne pas avoir le loisir de cogiter;
    je ne sais pas vous orgzniser un super voyage que vous organiseiez vous m^mes sana agence...
    ou autre
    Et puis peut -être essayer les fleurs de bach si vous en trouvez par chez vous
    bien amicalement et au plaisir
    Laurence mamande Nina et Salomé

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