Je n'ai réellement suivi les Olympiques, d'hiver (ou même les Olympiques tout court en fait) qu'une seule fois :en 1998. Pourquoi? Parce que je venais tout juste de donner naissance à mon fils Robin.
Mon bonheur et celui de son papa était certes immense, mais notre petit trésor pleurait un bon 20 heure sur 24... dans ses bonnes journées! Nous apprenions quelques mois plus tard qu'il était en fait allergique à toute forme de lait. Oui, c'est très pratique pour un bébé ça....
Nous passions donc nos nuits réveillés à le bercer, le consoler, le cajoler, assis dans notre divan, branchés sur notre vieille télé pas cablée. Et tout ce qu'il y'avait dans cette télé aux petites heures de nos petites nuits, c'était les jeux Olympiques alors on les as suivis comme si notre vie en dépendait. Le ski, le patin, oui, même le curling! J'avoue que sans les pantalons à carreaux à motifs Arlequin l'attrait n'était pas le même mais comme on dit : on fait avec ce que l'on a!
J'étais rendue une spécialiste et il m'arrivait même de commenter l'état de fiston en imitant Alain Goldberg!
Je ne sais pas si c'est parce que ça n'évoque pour moi que les pleurs déchirants de mon bébé mais je n'ai plus jamais suivi les Olympiques. Alors imaginez ma tête quand mon fils me dit qu'il aimerait bien devenir skieur professionnel !
Quoiqu'il changera peut être pour un sport de glace, vu qu'il n'avait que 5 jours lors de la crise du verglas mais ça, c'est une autre histoire...
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