lundi 19 mars 2012

Parfois, plus on se compare...

Frère et sœur, c'est souvent comme chien et chat comme chacun le sait (essayez de dire cette phrase très vite 3 fois pour voir, tout un exercice de diction!)
Ma mère l'a appris avec les siens, moi avec le mien, et aujourd'hui mon fils avec sa  propre  sœur. C'est normal, c'est probablement même inscrit dan le code génétique, à un certain moment, le grand frère doit avoir honte de sa petite soeur et la trouver presque repoussante.

Le week end dernier, je suis allée au cinéma avec mes enfants. Nous sommes allées voir Le Lorax et je vous le recommande fortement d'ailleurs, un superbe film!  Mais c'est plus dans la salle que sur l'écran que réside l'anecdote du jour.

J'ai décidé d'asseoir ma petite famille dans la dernière rangée de la première section, me disant qu'ainsi, j'éviterais peut-être, pour une fois, de me faire cogner le dos par un enfant tout le long du film. Bien que la salle soit pratiquement vide, à peine étions nous assis qu'une famille s'installait juste à côté de nous puis une autre juste devant. Pile devant. Je me suis dit que bon, c'est toujours comme ça, faudra bien que je m'y fasse un jour. Et de toute façon, ce ne sont pas des petites filles qui ont l'air d'avoir environ 6 ans qui vont me cacher, elles sont bien plus petites que moi. Mais ça, c'était sans compter que les 2 petites jumelles avaient apparemment des ressorts dans le derrière et un taux de sucre d'au moins 4 sur l'échelle de Richter. Alors qu'elles sautaient sur leurs bancs comme si c'étaient des trampolines et qu'elles visaient un record Guiness, la mère se tenait la tête à deux mains, à la limite de se boucher les oreilles.  Elle ne semblait ni découragée, ni dépassée, ni fatiguée, elle avait plutôt l'air de se dire qu'elles finiraient bien par arrêter.

Je me suis dit que ça ne m'aurait pas pris beaucoup de temps, si j'avais été la mère en question, pour leur dire que si c'est comme ça qu'elles comptaient se comporter dans un cinéma, nous partions sur le champ et que les saison passeraient avant qu'on ne m'y reprenne avant de les y ramener. Sauter dans un parc, dans la cour, bien sûr. Dans une salle où l'on doit s'asseoir et tenter de garder le silence, et par le fait même, pratiquer ce qui se perd de plus en plus : l'attention et le respect des gens qui nous entourent ? Oh que non.

Pour un enfant, si, quand il dérape comme ça la seule réaction qu'on a c'est du déni ou encore qu'on l'ignore carrément, m'est avis que non seulement ça ne lui indique pas qu'il ne faut pas faire ça, ça donne presque le goût de le faire encore plus, histoire de voir si on aura de l'attention un jour, si quelqu'un nous indiquera les limites... s'il y A des limites.

Je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à être déroutée/découragée par tout ça quand mon fils m'a dit à l'oreille :
"J'ai beau chialer souvent... y'a de ces fois comme ça où je l'apprécie vraiment ma sœur!".

C'est juste moi où les parents qui ne semblent avoir aucun concept de l'autorité semblent se multiplier? Ce n'est certes pas de bon augure pour l'avenir en tout cas!
Aujourd'hui au cinéma, demain sur un C.A.?

2 commentaires:

  1. Bonne question, c'est aussi ma perception. Et je n'ai jamais hésité à quitter un endroit pour cause d'enfants désagréables. D'ailleurs, ils connaissent la chanson. Pour avoir une chance que la sortie se répète, ça doit être aussi agréable pour moi que pour eux.... Et probablement que les gens seraient plus tolérants s'il y avait moins de parents démissionnaires...

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  2. On a la même philosophie! Si seulement nous étions plus nombreux...! ;)

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