Faire face(book) à la musique!

Si vous lisez ce blogue, c'est que vous êtes probablement assez "branché", il me surprendrait donc énormément que vous ne connaissiez pas Facebook, le fameux site de réseautage que certains ont essayé de boycotter, comme le raconte Nathalie Petrowski ici. Ceux-ci doivent bien se rendre à l'évidence qu'aujourd'hui, non seulement Facebook est là pour rester, mais il devient pratiquement incontournable. D'ailleurs, s'il est des plus commun d'en faire partie de nos jours, il n'est pas si facile d'en disparaître comme vous pouvez le constater en lisant l'article sur les fantômes de Facebook. J'ai -moi-même reçu des alertes et suggestions  concernant un ami décédé et laissez-moi vous dire que ça donne froid dans le dos de la souris.

Sauf que pour un parent, Facebook c'est aussi et surtout une question épineuse : laisser son enfant y avoir un compte ou pas, à quel âge, comment éviter les dérapages? Je suis moi-même face à ce problème puisque mon fils m'a demandé récemment s'il pouvait avoir son propre compte parce, comme il me l'a dit, il est le seul de sa classe à ne pas en avoir.

Ma première réponse fut " Tant mieux, tu vois, tu es différent des autres!" Mais vous vous doutez bien qu'à l'adolescence, c'est exactement ce qu'on ne veut pas, être l'énergumène de la classe. Mon deuxième argument était de taille : Facebook, légalement, n'est accessible qu'aux 13 ans et plus. Ce qui m'a permis d'étirer mon refus jusqu'à tout récemment. Mais maintenant que mon ado est en âge d'y être, je n'ai plus qu'à m'assurer que mon fils comprenne les dangers que comporte Facebook. Entre autres en réglant avec lui ses paramètres de confidentialité et en l'obligeant à être "ami" avec moi et son père. Ainsi, on verra un peu comment il y perd son temps. Et lui le nôtre, mais ça c'est une autre histoire...

Alors que je disais tout récemment à mon fils que nous pouvions enfin faire son compte, quelle ne fut pas ma surprise de l'entendre me dire
"Bof, j'ai pensé à ça maman, j'en veux pas de Facebook!".

Ah bon? Eh bien tant mieux. Je me doute que ça ne durera pas mais je suis contente que mon fils comprenne qu'il n'a pas besoin  de toujours tout faire comme tout le monde. Avec mon compte, ma fanpage, mon twitter et tout le reste je me doute que je ne suis pas la personne la mieux placée pour lui dire de ne pas tomber dans le piège de la vie virtuelle. Mais il y a de l'espoir. Parce que quand j'ai fièrement raconté ça à mon amoureux chéri, sa réponse à lui fut:

"Cool!... Mais c'est quoi au juste Facebook?"