Nostalgie d'Halloween

Je recevais ce matin mes premiers courriels de promotions d'achats pour les fêtes, alors oui, la preuve est faite que c'était bel et bien l'Halloween hier soir!

Qu'est-ce qu'on s'est amusés, mes enfants et moi, à décorer notre maison cette année! Citrouilles peintes, citrouilles sculptées, toiles d'araignées, citrouilles géantes en sac, bref, on s'en est donné à cœur joie et étions bien fiers du résultat!

C'est en passant Halloween comme tel que j'ai déchanté. C'est moi ou il y a de moins en moins de maisons qui décorent et donnent des bonbons? Dans mon quartier, qui est pourtant plein d'enfant, certaines rues étaient carrément vides! Pas de citrouilles, pas de bonbons, pas d'enfants! Plutôt embêtant quand un des plaisirs de l'Halloween est de rencontrer les autres petits monstres et princesses!

Mais ma plus grande déception fut la rencontre de cette bande d'ados. Chaque année c'est pareil, je croise des ados qui ne sont là, bien évidemment, que pour les bonbons gratuits. Alors que ma fille recevait ses bonbons d'une gentille sorcière, les ados en question sont arrivés derrières elle et se sont mis à se parler (donc crier) en jurant à qui mieux mieux. J'ai regard le petit fier de la bande et lui ai dit "Jeune homme, t'as peut-être pas remarqué mais tu es entouré d'enfants, on ne parle pas comme ça devant des enfants!". Il m'a regardé, pas impressionné pour deux sous et m'a murmuré un "S'cuse madame" du bout des lèvres dont le ton sous-entendait clairement que moi, j'étais déguisée en madame poche. Je l'ai regardé et ait rajouté :

"Tu sais, déjà que vous ne prenez même pas la peine de vous déguiser et venez juste profiter des bonbons gratuits, je pense que c'est un minimum d'agir correctement, non?!".

Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre le concept de l'Halloween : tu veux des bonbons? Tu dois être un enfant et te déguiser. Pas un ado qui s'enroule le foulard autour de la tête, un enfant, déguisé. Je suis peut-être une madame poche, mais la madame poche aime célébrer les traditions. Et constate qu'il y a de plus en plus de poche mais de moins en moins de tradition...