Pour toute ma famille, le sport (ou l’art, d’ailleurs) est primordial
pour le développement de l’être humain. Mais nous ne savions pas à quel point le sport allait affecter la vie de notre deuxième au quotidien.
Dans son équipe locale avant de partir pour le Mexique. |
Quand il avait 5 ans, nous avons habité au
Mexique. Quand il jouait au soccer là bas, on l’appelait « Messi ».
Au début, on ne savait pas qu’on le comparait au joueur argentin qui a été
recruté par FC Barcelone lorsqu’il avait 10 ans, je venais d'avoir un bébé, c'est juste si je me rappelais où on était. On s’est rendu compte que notre fils était bon. Qu’il
était bon au Mexique, où le soccer, comme dans la plupart des pays au monde,
est roi!
Il a toujours aimé jouer avec son frère et
son père, avec son équipe, avec d’autres équipes, au dîner à l’école, dans
l’équipe de l’école, au synthétique du coin avec des adolescents et des adultes
qui pourraient probablement lui donner une solide commotion avec un ballon dans
la face.
Les gens du monde du soccer le connaissent.
Les enfants dans les écoles de quartier. Les ados à Cavelier-de-LaSalle qui
espèrent qu’il choisisse leur école. Ça me surprend toujours! C’est juste un
enfant! Mais ils voient quelque chose de spécial dans lui. Ils voient qu’il
joue bien, qu’il a une conscience, qu’il est rapide, qu’il encourage les autres
(des fois il prend ça trop à cœur, mais bon, c’est important pour lui).
D’autres le trouvent juste drôle et veulent le côtoyer. C’est pas juste le
soccer!
Nous ne sommes pas abonnés à un service de
télévision, alors il regarde les matchs de la FC Barcelone en ligne, partant à
courir après l’école pour ne rien manquer. Souvent, à la place de souliers
réguliers, il chausse ses chaussures de soccer intérieur au cas où.
Ça fait presque 3 ans que mon fils essaie
de se faire choisir pour des tournois spéciaux. La coupe Danone, le Mundialito,
le Catalunya... Les années passées, il n’a pas joué à son meilleur lors des auditions. Il a eu peur.
Il me dit qu’il avait peur de faire de son mieux et que ça ne fonctionne pas. Personnellement
j’ai connu ça à l’école lorsque je faisais du ballet classique alors je le comprends.
Le soccer a dooné à mes 2 garçons une façon
de se dépasser. Mon premier, introverti, qui aime lire et faire des jeux de
mots douteux à voix basse et se cacher derrière ses cheveux, ça lui a permis de
se sentir fort et de le garder en forme et de se faire des amis. Mon deuxième,
celui dont je parle dans ce blogue, a toujours été un peu hyperactif. Pas
diagnostiqué, mais mettons que des fois il faut le débarquer de l’auto quelques
rues avant la maison pour qu’il puisse courir. Je l’ai déjà envoyé courir
autour de la maison 10 fois pour se calmer. Le soccer l’aide à dépenser
l’énergie qu’il a besoin de sortir pour pouvoir se concentrer. Il réussit mieux à l’école comme
ça!
Cette année il a réussi à se faire choisir
pour représenter le Canada dans le tournoi Catalunya de Barcelone. Il a fait le
cheminement qu’il devait faire dans sa tête. Ça va être toute une aventure, et
il est prêt émotionnellement. Maman elle? Ben elle va brailler de fierté comme
d’habitude! Bravo MiniMessi!
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