lundi 9 août 2010

Non de nom!


J'ai un ami qui a le don de trouver les trucs les plus tordus sur internet et hier il m'a renvoyé à un article qui m'a complètement choquée. Nous sommes bien en 2010? Je n'ai pas rêvé ni chevauché une Delorean programmée par un savant fou pour me retrouver dans les années 40, n'est-ce pas? Et pourtant!

En gros, un couple d'américains s'est vu retirer la garde de leur fils pour des raisons que l'on ignore pour l'instant mais ce que l'on sait, par contre, c'est que les parents en question ont nommé ce dernier rien de moins qu'Adolf Hitler. Oui, vous avez bien lu. Ajoutons à ça que ses deux sœurs portaient, quant à elle, des nom à connotations Nazi et nous voilà au beau milieu d'une histoire d'horreur malheureusement véritable. On imagine bien que des parents capables d'appeler leurs enfants ainsi devaient avoir d'autres comportements à des lieux du guide des parents mais cette histoire m'est restée dans la tête et me tracasse encore!

Comment, en 2010 peut-on expliquer qu'il y a encore des gens racistes, déjà là, je ne saurais répondre. Et j'aurai probablement à essayer de l'expliquer à ma fille métisse de plus en plus souvent. Mais racistes à ce point? Au point de nommer son enfant après un des pires monstres de notre histoire? Et comment se fait il que cet enfant ait pu vivre sous ce nom pendant 3 ans et que personne ne sonne l'alarme???

Comme le disait si bien Eistein
"Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome."

Et bien moi j'ai encore espoir qu'un jour les couleurs de la peau ne seront plus que l'équivalent d'un bel arc-en-ciel, que les accents seront des musiques aux rythmes différents à nos oreilles et que la religion ne sera qu'un choix personnel qu'on vit en soi et non que l'on impose aux autres.


Et comme le disait quant à lui John Lennon
"You may say I'm a dreamer... but I'm not the only one"

En tout les cas, je l'espère...

3 commentaires:

  1. J'adore l'image des accents qui sonne comme de la musique. À mes oreilles aussi, c'est plutôt comme ça. :-)

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  2. Je partage votre indignation et votre désarroi sur le sujet. Mais le racisme n'est pas la racine du mal, c'est la bêtise et l'ignorance qui l'engendrent.
    Il ne disparaîtra que par l'éducation. Et j'y crois, comme John Lennon y croyait.
    sébastien

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  3. Je pense que votre exemple est si extrême et si rare qu'il ne vaut pas la peine de le répéter. Désolé. Il est pointé du doigt pour nous faire peur. L'essentiel pour votre fille est de se faire entendre et comprendre grâce à son éducation. Il est bien, hélas, de savoir souffrir avec grâce aussi.

    Les années 40 ? Je n'en sais rien. Mes grand-parents immigrés, ils n'en ont jamais parlé, mais malgré les obstacles, ils ont pu vivre et quelquefois s'amuser en famille. Ma mère a dû essuyer des injures, moi aussi à cause de la couleur de notre peau... mais à vrai dire, l'essence de la vie se trouve dans l'âme, pas dans la peau. Que votre fille comprenne cela et oublie cette histoire pointé du doigt pour nous faire peur. Puisque quand on a peur, on oublie son humanité...

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